Le Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN-Palais des Congrès) abrite depuis ce lundi la troisième conférence sur les mines et le pétrole en Mauritanie (MAURITANIDES 2014).
Le coup de cette manifestation a été donné par le premier Ministre mauritanien, Yahya Ould Hademine.
Arrivé un peu plus tard sur les lieux, le président Mohamed Ould Abdel Aziz, a fait le tour des stands installés par plusieurs dizaines de compagnies minières, pétrolières, institutions bancaires, compagnies d’assurances, nationales et étrangères.
Cette manifestation est organisée par le Ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie, en collaboration avec AME TRADE LTD, un bureau britannique spécialisé dans le montage international des grands événements sur le secteur des industries extractives.
Le salon sur les mines et le pétrole a pour objectif de montrer les facilités et avantages visant à favoriser l’investissement en Mauritanie.
Cette rencontre de 3 jours regroupe 1300 participants : représentants des compagnies minières et pétrolières, les experts, les partenaires au développement……
Les uns et les autres animeront des débats portant sur l’investissement et le climat des affaires en Mauritanie, avec un gros plan sur le cadre juridique et institutionnel dans le secteur des mines et du pétrole.
Le programme prévoit aussi un focus sur l’économie mauritanienne, qui a enregistré un taux de croissance constant de 6% au cours des dernières années.
Une progression essentiellement imputable à la bonne tenue du secteur minier.
Les participants aux MAURITANIDES 2014 se pencheront aussi sur les perspectives, la transparence dans la gestion des industries extractives, la responsabilité sociétale…..
La Mauritanie produit le minerai de fer, le cuivre, l’or et le pétrole à un degré moindre, avec cependant une exploration intensive sur le continent et l’offshore menée par plusieurs compagnies étrangères.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».