La Fédération Libre de la Pêche Artisanale (FLPA) en Mauritanie prépare les opérations de renouvellement de ses instances prévues au mois de janvier 2015.
La FLPA est l’une des trois (3) organisations de la pêche artisanale en Mauritanie.
Affiliée au Conseil National du Patronat de Mauritanie (CNPM), Elle revendique 2600 adhérents.
Longtemps parent pauvre du secteur de la pêche en Mauritanie, le sous secteur artisanal a pris une place plus importante au fil des années, et compte actuellement 6000 embarcations.
Les prochaines opérations de vote vont permettre l’élection des délégués, le renouvellement des sections au niveau des zones Nord (Nouadhibou) et Sud (Nouakchott).
Le processus de renouvellement des instances conduira également à l’élection d’un nouveau bureau et d’un président, selon le président en exercice, Hamada Ould Ely.
La FLPA « défend les intérêts matériels et moraux des acteurs de la pêche artisanale et entend approfondir et consolider cette action à l’issue des prochaines élections en vue de faire face efficacement aux problèmes rencontrés actuellement dans le cadre de la gestion du sous secteur », explique le président en exercice.
Suivant les années, la pêche artisanale en Mauritanie exporte plusieurs milliers de tonnes de différentes espèces (pélagiques, céphalopodes) vers la sous région Afrique de l’Ouest et diverses destinations à travers le monde.
Toutefois, à l’image du secteur en général, les pêcheurs artisanaux demeurent confrontés au problème de la transformation pour donner plus de valeur ajoutée aux produits.
L’action des quelques dizaines d’unités industrielles actuellement existantes se limite à faire de la farine et du filet, le gros de la production étant exportée brut.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».