Le président français, Emmanuel Macron, est arrivé à Nouakchott ce lundi en début d’après-midi, dans le cadre d’une mini-tournée régionale qui le mènera également au Nigéria, et en marge des assises du 31é sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine(UA), ouvertes dimanche.
Au menu de l’étape de la capitale mauritanienne, la sécurité sous-régionale après des attentats terroristes contre la force conjointe du G5 Sahel à Sévaré (dans le Centre du Mali) vendredi dernier, et contre des éléments du dispositif «Barkhane » à Gao (Nord) dimanche.
Ainsi, le président français aura un déjeuner à huis avec les chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA) présents à Nouakchott, suivie d’une réunion sur le G5 Sahel.
Cette organisation regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, fournisseurs des 5000 hommes de la brigade antiterroriste.
L’objectif de la réunion sur la force conjointe du G5 Sahel est de donner un nouvel élan au processus de mobilisation des fonds, 420 millions d’euros, promis par différents partenaires, qui traînent les
pieds.
L’opérationnalisation de la force conjointe dépend exclusivement de la disponibilité de ces ressources.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.