Le chef de l’Etat, Mohamed ould Abdel Aziz, a procédé lundi, à un réajustement de son gouvernement, marqué par le départ de 4 ministres, parmi lesquels le titulaire du portefeuille des affaires étrangères et de la coopération, Isselkou ould Ahmed Izidbih, et 3 autres personnalités, annonce un décret.
Le limogeage du ministre des affaires étrangères intervient à quelques semaines de la tenue à Nouakchott, prévue début juillet, des assises de la 31é conférence des chefs d’états et de gouvernements de l’Union Africaine (UA).
Le nouveau chef de la diplomatie mauritanienne est Ismaël ould Cheikh Ahmed, fonctionnaire international, ancien Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations (ONU) au Yémen.
Ministre du Commerce de l’Industrie et du Tourisme : Khadijettou Mint MBareck (ex ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée des affaires maghrébines et africaines/département supprimé).
Ministre de la Culture, de l’Artisanat des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement : Mohamed Lemine ould Cheikh (dont les prérogatives ont été élargies).
Ministre de la jeunesse et des sports : Mariam mint Bilal, cadre du RFD jusqu’ à sa nomination.
Ministre des Affaires Sociales, de l’Enfance et de Famille : Mme Naha mint Mouknass (ex ministre du commerce, de l’Industrie et du Tourisme).Au décompte final, les 4 personnalités passées à la trappe sont Isselkou ould Ahmed Izidbih (AE) Maimouna mint Taghy (MASEF), Hawa Tandia (victime de la suppression de son département) et Ahmed Jibril (jeunesse et sports).
Le départ du désormais ancien chef de la diplomatie, à quelques semaines du sommet de l’UA, suscite de nombreuses interrogations.
Toutefois, on peut rappeler ses mauvaises relations avec le premier Ministre, Yahya ould Hademine.
Ces 2 hommes sont originaires du Hodh Oriental, région dans laquelle ils se disputent le leadership politique local
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.