Plusieurs dizaines de professeurs, enseignants à l’Institut d’Etudes et de Recherches Islamiques (ISERI), ont manifesté lundi, devant l’assemblée nationale, pour dénoncer « les injustices» dont ils estiment être les victimes.
Ils réclament notamment une série d’indemnités, et dénoncent la non tenue de plusieurs promesses, ainsi qu’un manque de considération de la part de l’Etat, qui est leur employeur.
En grande colère, ces diplômés, titulaires de doctorats, ont par la suite symboliquement mis le feu à leurs parchemins.
Abdallah Mohamed Bamba, explique que ce geste de désespoir « est l’expression pacifique d’un mécontentement provoqué par une situation misérable des professeurs au sein de l’ISERI».
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !