Le ministère de l'intérieur et de la décentralisation a interdit, mardi 29 mai, la conférence de presse-meeting en phase d'organisation, programmée jeudi 31 mai 2018, à 12 heures, à l’ancienne maison des jeunes de Nouakchott,entre le parti Sawab et le courant politique issu de l'ex-parti RAG (parti Radical pour une Action Globale) émanant de Ira-Mauritanie. Le gouvernement a refusé de reconnaître le RAG. Pour le moment, le mouvement abolitionniste et les bassistes n'ont pas encore réagi suite à cette mesure.
Les abolitionnistes et les bassistes projetaient, dans la perspective des élections futures, de sceller leur alliance jugée par bon nombre d’observateurs «contre nature ». Beaucoup de voix se sont offusquées de cette union. Pourtant, par le passé, Messaoud Ould Boulkheïr, suite à l’interdiction de Action pour le Changement, s’était allié avec Attalia (APP). Faute de parapluie politique, Biram et ses compagnons allaient trouver refuge auprès d’Abdessalam Horma et compagnie. Cette alliance ne plaît apparemment pas au gouvernement, en confrontation avec les abolitionnistes, ces dernières années.
IRA-Mauritanie avait appelé ses militants et sympathisants et toute personne éprise du changement à venir à la Cérémonie de Déclaration de l'aile politique qui aura lieu le jeudi 31 de ce mois à 12h00mn à l'ancienne maison des jeunes. Cet appel entre dans le cadre de la préparation des élections municipales, législatives, régionales et présidentielle constituait, à leurs yeux, donc un appel pour la grande victoire. Les abolionnistes iront-ils à la confrontation ? Ou baisseront-ils les bras ?
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.