Le gouvernement mauritanien et l’Union Européenne (UE) ont entamé ce lundi, les travaux de la première revue de la coopération entre les deux (2) parties. La cérémonie de lancement de ces assises a été présidée conjointement par le ministre de l’économie et des finances, Moctar ould Diay, et l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne (UE) à Nouakchott, Giacoma Durazzo.
Au menu de la revue, « la coopération portant sur le développement, le dialogue politique, l’accord de pêche et les interventions de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) dans le domaine des mines et des télécommunications ».
Ainsi, l’UE appuie la Mauritanie dans des domaines multiples « bonne gouvernance, réforme financière, réalisation des infrastructures de base, sécurité alimentaire, agriculture durable, Etat de droit et société civile, en plus des interventions du fonds fiduciaire d’urgence des États du Sahel en faveur de l’emploi des jeunes, de l’organisation de la migration, de la promotion du secteur privé et de la limitation des effets du changement climatique ».
Ces différents domaines de coopération «sont autant de centres d’intérêt dans le cadre des actions du gouvernement « qui a planifié aux cours des dernières années, différentes stratégies de mise en œuvre ayant permis de préserver les équilibres macroéconomiques malgré le déficit pluviométrique », a déclaré le ministre mauritanien de l’économie et des finances, Moctar ould Diay dans son allocution d’ouverture.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.