Le gouvernement mauritanien condamne avec énergie la répression perpétrée par l’armée israélienne contre des manifestants palestiniens, dans une déclaration rendue publique mardi soir.
La République Islamique de Mauritanie exprime son indignation « face à la poursuite de graves agressions contre le peuple palestinien, qui paye un lourd tribut pour l’obtention de ses droits légitimes, sous forme de dizaines de morts et de milliers de blessés ».
Une crise dont l’origine, rappelle la déclaration « est la mise en œuvre d’une décision de transfert de l’ambassade américaine vers Al Qods, qui encourage l’appareil de répression d’Israël à intensifier les violations flagrantes de droits humains commis sur des manifestants palestiniens pacifiques ».
Le gouvernement mauritanien dénonce «un usage excessif de la force » et exprime « une vigoureuse condamnation face à une situation choquante », tout désapprouvant « la décision de l’administration américaine de déplacer son ambassade de Tel Aviv à Al Quods ».
Enfin, Nouakchott « appelle la communauté internationale, notamment le Conseil de Sécurité des Nations Unies (ONU) à assumer toutes ses responsabilités pour protéger le peuple palestinien contre les agissements agressifs et oppressifs israéliens, en application des résolutions internationales en la matière ».
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.