Les travaux de la réunion des parlementaires de l’Afrique du Nord et du Centre ont démarré ce mercredi 24 septembre au Palais des Congrès de Nouakchott. Le but de ce conclave est de sensibiliser les parlementaires de ces ensembles du continent sur la plate-forme africaine de la bonne gouvernance et les actions en faveur des instruments juridiques de l’Union Africaine.
Durant 3 jours, les parlementaires vont plancher sur le protocole révisé instituant la communauté économique africaine relatif au Parlement Panafricain et le rôle des Parlements nationaux dans le processus de ratification ; l’architecture africaine de gouvernance, la plate-forme africaine de la bonne gouvernance et le rôle du PAP conformément au protocole révisé ; la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance ; les progrès relatifs à sa ratification et son internalisation dans la région ; questions de Paix et de sécurité dans la région de l’Afrique centrale et du Nord.
Les parlementaires africains échangeront, au cours de ce conclave de Nouakchott, avec les organisations de la société civile et les médias sur les instruments des valeurs partagées de l’UA.
Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée Nationale mauritanienne, Mohamed Ould Boilil a déclaré que la réunion de Nouakchott «constituera un étape décisive qui jette les jalons de l’édification d’une Afrique plus solide, plus unie politiquement, jouissant d’un essor global, une Afrique de la bonne gouvernance, du respect des lois, des droits de l’homme et de la justice, une Afrique où règne paix et sécurité, une Afrique à forte identité culturelle, aux nobles valeurs et aux bonnes mœurs.» Le président de l’AN mauritanienne a exprimé le vœu de voir le Continent devenir un pôle d’attraction, un partenaire puissant, capable de s’adapter et d‘être influent dans un monde qui ne laisse aucune chance aux faibles
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.