L’hôtel Chingutty palace a abrité, ce mercredi matin la cérémonie d’ouverture du 2e atelier national sur le travail précaire en Mauritanie.
Organisé par la CLTM en partenariat avec le projet Industriall Global Union, cet atelier a pour but de mesurer les progrès réalisés depuis l’atelier de 2013, tirer les leçons, valider les bonnes pratiques et ensuite étendre l’action contre le travail précaire à d’autres secteurs tels que les services environnementaux, le bâtiment et l’automobile. Il s’agit en fait d’élaborer un plan d’action de campagne 2014 à mettre en œuvre.
Durant deux jours, les leaders, délégués syndicaux, et délégués du personnel, les négociateurs syndicaux issus des services environnementaux, du bâtiment et de l’automobile vont suivre les exposés du coordinateur régional du projet Travail Précaire d’Afrique Sub-Saharienne d’Industriall, Augustin Gakou sur les thématiques précités.
Dans son mot d’ouverture, le coordinateur d’industriall a dit souhaiter voir l’action du projet réduire l’ampleur du travail précaire, car estime-t-il, le travail doit conforter la dignité de l’homme, non l’asservir. Il a ensuite invité les participants à aller plus loin dans leur combat qui rend crédibles les confédérations syndicales dont la CLTM. M Gakou n’a pas manqué de rappeler aux participations les manifestations de la journée du 7 octobre, « journée du travail décent».
Pour sa part, le secrétaire général de la CLTM, M Samory Ould Beye, après avoir remercié Industriall Global Union pour son projet de lutte contre le travail précaire, a fait remarquer que même si on enregistre une certaine évolution dans certaines entreprises, dans d’autres, la sous-traitance, le travail temporaire continue parce qu’elles refusent de signer des contrats avec leurs travailleurs. C’est pourquoi, recommande Ould Beye, il faut sortir de cet atelier avec des recommandations fortes pour un travail décent.
Pour le secrétaire général de la CLTM, il faut se battre pour amener les sociétés étrangères qui viennent de s’implanter en Mauritanie à respecter la loi, les travailleurs et l’environnement.
Rappelons enfin que l’atelier 2013 avait concerné le travail précaire dans les secteurs de l’énergie, des hydrocarbures, des mines et industries
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.