Hodh Echarghi: Deux événements majeurs en 2018

29 March, 2018 - 02:06

Deux événements majeurs se dérouleront, cette année 2018, inchaallah, au Hodh Echarghi, qu'il faille exploiter judicieusement, dans l'intérêt de la Région. N'est-ce pas la fête nationale de l'indépendance, dans la capitale régionale, Néma, et les festivités des villes anciennes, à Oualata.
Une occasion pour faire connaître cette région, à travers son vaste territoire, son poids démographique, sa géographie, son immense potentiel Agro-pastoral, mais aussi et surtout, à travers son rayonnement historique et culturel, où les savants de ce grand espace, faisaient la fierté de l'axe caravanier, venant du Nord vers le Sud, et vice-versa, passant, jadis, par la ville de Oualata, classée, aujourd'hui, comme patrimoine mondial.
En témoignent les milliers de manuscrits, de bibliothèques familiales, jalousement conservées, et de mahadras, dans tous les confins de la région.
Sans oublier, que dans cet espace aussi, se trouve Koumbi Saleh, autrefois, capitale de l'empire du Ghana, (8è-13è siècle), connue aujourd'hui, sous le nom de Souhbi, une commune relevant du département de Timbédra. 
Autant, il y a ce qui est à valoriser en interne, autant, il y en a, qui peut être exporté, à travers les autoroutes de l'information et de la communication, de nos jours.
L'eau de la nappe du Dhar, l'Aéroport international, la sécurisation de la longue frontière ouvrant sur la sous-région (goudron Néma-Amourj-Adel bagrou et celui de Néma-Bassikounou), l'électrification, l'éducation, la santé, constituent, sans nul doute, quelques uns des atouts de développement de la Région.
Ce sont des droits inaliénables des populations, et une condition sine qua non de fixation de ces populations dans leurs terroirs.
Donc, des mots clés, pour une nouvelle ère, qui n'a que trop tardé, qui doit apporter des investissements sûrs et stables (tant nationaux qu'étrangers) avec la venue de nouveaux secteurs économiques, tels que la recherche minière, le tourisme...etc 
Il s'agit là d' infrastructures de base nécessaires pour tout développement, et c'est le rôle de l'Etat de les mettre à disposition.
Néanmoins, quoiqu'il incombe à l'Etat une responsabilité institutionnelle et morale, par la force de la loi, (pouvoir régalien), il n'en demeure pas moins que les cadres, élus, notables et société civile, en tant que fils et ressortissants de cette région, ont une part de responsabilité et un rôle à jouer. 
Même s'il est nécessaire pour cela d'avoir les moyens de ses ambitions.
En tout état de cause, tous, où qu'ils soient, et à quelque degré de responsabilité où ils se situent, devront apporter leur contribution, si minime soit-elle, pour éclairer et encadrer ces populations, afin de tirer le maximum de profits, des résultats futurs du développement escompté.

 

Dy ould Hasni ould Moulaye Ismail