La Mauritanie a enregistré un taux de croissance de 3,5% du Produit Intérieur Brut en 2017, soit une hausse par rapport aux 2% de l’année 2016, selon un rapport de la Banque Mondiale (BM) sur la situation économique du pays présenté mercredi.
Cette embellie de la croissance « est tirée par le secteur de la pêche, le commerce et les industries manufacturières. L’inflation a atteint 2,4% en 2017. Elle est en hausse par à 2016 (1,5%). Une hausse qui reflète surtout la tendance des prix des denrées alimentaires importées et l’effet de la dépréciation de l’ouguiya ».
Le Rapport attribue cette reprise « à l’amélioration de la consommation privée et la reprise graduelle des prix internationaux du fer et du cuivre, ainsi que la tenue de l’activité économique non extractive».
Le rapport note toutefois, que « cette reprise est plutôt lente et compromet les gains en terme de réduction de la pauvreté, accrue entre 2008 et 2014, durant la période du boom minier.
En effet, les estimations de la Banque mondiale montrent que la réduction de la pauvreté s’est presque figée en 2017, mais que le nombre absolu des pauvres continue d’augmenter, avec une économie qui a du mal à créer des emplois.
Ces résultats aggravent la tension sociale et mettent en évidence la nécessité d’améliorer la croissance, investir dans le capital humain et réformer les filets pour améliorer les conditions de vie des populations les plus pauvres et les plus vulnérables».
Ce document périodique souligne « les tendances économiques récentes » et soumet au débat « les problèmes de développement pertinents ».
Il aborde la question de la consolidation budgétaire à travers l’angle des investissements publics et des dépenses sur les filets sociaux.
Evolution des programmes des filets sociaux pour donner des opportunités économiques aux pauvres, leur permettre de créer une activité génératrice de revenus.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.