Jugeant insuffisantes les preuves à l’encontre du commandant de brigade de gendarmerie de Rosso, le tribunal régional de la wilaya a débouté la partie plaignante en l’occurrence les conseils du sénateur Mohamed Ould Ghadda. Brahim Ould El-Kory était accusé d’avoir violé la vie privée de l’ex sénateur en fuitant des enregistrements audio via whatsapp. Le tribunal, qui avait décalé d’une semaine l’audience, a condamné la partie perdante à supporter les frais de justice dans l’affaire.
Le tribunal de la wilaya du Trarza avait reporté jusqu’au 14 février le procès du commandant de brigade de gendarmerie à Rosso, à l’issue d’une audience qui n’avait duré que 4 heures d’horloge.
Le commandant de la brigade de gendarmerie, venu au tribunal en civil,
avait rejeté toutes les accusations portées contre lui, en lisant une note qu’il avait préparée, affirmant qu’il avait remis tous les objets confisqués du sénateur au parquet général, en présence de Mohamed Ould Ghadda et son avocat.
Il avait justifié la confiscation des portables du sénateur par l’application de l’article 53 du décret 172/1970 qui prévoit la confiscation de tous les objets en possession des accusés.
Le mercredi dernier, le parquet général a demandé, lors de l’audience, le rejet de l’accusation conformément à l’article 283 du code pénal, alors que la défense du sénateur Mohamed Ould Ghadda demandait son indemnisation par l’ouguiya symbolique et la publication de l’affaire dans le journal officiel et dans 10 autres journaux non officiels.
A son tour, la partie civile avait aussi réagi suivant les procédures juridiques, avant que la séance ne soit levée, indique la source précitée.
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