Le tribunal de la wilaya du Trarza a reporté jusqu’au 14 février prochain, le procès du commandant de brigade de gendarmerie à Rosso, à l’issue d’une audience qui n’aura duré que 4 heures d’horloge.
Le commandant de la brigade de gendarmerie, venu au tribunal en civil, a rejeté toutes les accusations portées contre lui, en lisant une note qu’il avait préparée, affirmant qu’il avait remis tous les objets confisqués au sénateur au parquet général, en présence de Mohamed Ould Ghadda et son avocat.
Il a justifié la confiscation des portables du sénateur par l’application de l’article 53 du décret 172/1970 qui prévoit la confiscation de tous les objets en possession des accusés.
Le parquet général a demandé, lors de l’audience, le rejet de l’accusation conformément à l’article 283 du code pénal, alors que la défense du sénateur Mohamed Ould Ghadda demandait son indemnisation par l’ouguiya symbolique et la publication de l’affaire dans le journal officiel et dans 10 autres journaux non officiels.
A son tour, la partie civile a aussi réagi suivant les procédures juridiques, avant que la séance ne soit levée, indique la source précitée.
L’affaire remontre au mois de mai dernier, lorsque les téléphones cellulaires d’Ould Ghadda ont été saisis par le chef de la brigade de la gendarmerie à la suite de l’accident de route qui s’est produit à l’entrée de Rosso et qui avait coûté la vie à une femme.
C’est à la suite de ce que les proches du sénateur ont appelé "l’atteinte à la vie privée du sénateur" que son collectif de défense a déposé une plainte contre le commandant de brigade de gendarmerie auprès du tribunal de Rosso depuis juillet dernier.
Le commandant de la brigade de gendarmerie, Brahim O. El Kory est accusé d’avoir attenté à la vie privée du sénateur Mohamed Ould Ghadda.
Le tribunal avait convoqué lundi le pandore après une plainte déposée par les avocats du sénateur, accusant le gendarme d’avoir violé la vie privée du sénateur.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !