J’ai lu une longue tirade sous le titre «l’indignation des diplomates noirs mauritaniens au MAEC» dont l’auteur, aveuglé par le mirage de l’occident, essaie de relayer un discours de haine qui reflète l’errance d’un esprit agité et nécessitant un traitement à forte dose de patriotisme.
Il s’agit d’une forme de Manifeste, en apparence issue d’une concertation loufoque dont le mobile inavoué n’est autre qu’une vaine tentative d’étouffer dans la conscience citoyenne le sentiment de l’unité nationale qui se consolide et se ramifie au fur et à mesure de l’enracinement des libertés individuelles et collectives et de la maturation du processus de démocratisation dans notre pays.
Pour vendre sa logorrhée et plaire à ses commanditaires, l’auteur s’égosille de propos abracadabrantesques en choisissant le MAEC, comme giron favori, pour évoquer, à tort, la discrimination dans un département qui s’est distingué, sous la conduite du Professeur Isselkou Ould Ahmed Izidbih, par des performances inégalées d’une diplomatie préventive, active et proactive.
En occultant délibérément ces performances, le subterfuge se découvre ostensiblement puisque la finalité est de s’approprier les thèses nihilistes de l’opposition radicale à travers un département de souveraineté où des indicateurs positifs sont attestés au plan international (V. Conférences du Ministre à l’IFRI, Genève, ONU, …).
Ces dérapages sont noyés dans une logomachie où slaloment les amalgames ahurissants entre les composantes indivisibles de notre peuple, les allégations d’un esclavage bien que, définitivement, aboli et toutes sortes de va-et-vient aux accents faux et vindicatifs.
La lecture nauséabonde de ce flasque pamphlet renseigne sur le caractère caméléonesque de son auteur dont les tripes transparaissent à travers les contradictions flagrantes entre les différents passages d’un gribouillis émanant d’une source qui s’exprime de manière mal fignolée.
Salem Ould Ahmed