Le G 8 (collectif de l’opposition mauritanienne composé d’une coalition de partis politiques, d’organisations de la société civile, de centrales syndicales et personnalités indépendantes) dénonce «des violences policières, des arrestations et détentions arbitraires », dans une déclaration publiée vendredi.
Les actes condamnés par la déclaration du G8 ont touché des manifestants affiliés à l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA-ONG antiesclavagiste) et des veuves et orphelins de militaires négro-africains victimes du passif humanitaire des années 1990/1991.
Au-delà des événements, enregistrés mardi dernier, le FNDU désapprouve «une tendance à la répression barbare de toute manifestation même pacifique, notée dans un contexte de remise en cause par le régime, des principaux droits et libertés démocratiques, notamment par le maintien en détention de prisonniers politiques et d’opinion ».
Le G8 « exige la libération immédiate de toutes les personnes encore détenues arbitrairement, notamment le sénateur Mohamed Ould Ghadda et les militants de l’IRA (détenus à Bir Moghrein-Nord) ».
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.