Une mission des 15 pays membres du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (CS/ONU) est attendue à Nouakchott vendredi dans le cadre d’une tournée sous régionale au sein des États du G5 Sahel. La capitale mauritanienne est la deuxième étape de cette mini-tournée après Bamako (Mali) et qui se poursuivre par Ouagadougou (Burkina Faso).
Cette mini-tournée vise « à évaluer les avancées et les besoins dans le cadre de l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel en vue de dégager la meilleure formule permettant à l’ONU d’apporter son aide au processus ».
Les Etats Unis, rappelle-t-on, sont farouchement opposés à ce que le Conseil de Sécurité délivre au G5 Sahel un mandat sous les couvert du chapitre 7 qui autorise l’emploi de la force.
Cette attitude représente un obstacle au financement du déploiement de cette force par l’organisation mondiale et oblige à imaginer de nouvelles options pour rendre opérationnelle la brigade de 5000 hommes dédiée à la lutte contre le terrorisme.
Les pays membres du G5 Sahel sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Le financement du déploiement de la brigade conjointe du G5 Sahel est estimé à 450 millions d’euros.
Sur ce montant, il a été mobilisé un peu plus de 100 millions d’euros.
Ainsi, une table des donateurs est prévue dans quelques semaines pour recueillir des fonds.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.