Dans un discours prononcé mardi 9 septembre 2014 à Genève à l’occasion de la 27ème session du conseil des droits de l’homme, Madame la commissaire aux droits de l’homme, Aichetou Mint M’Haiham a déclaré que la Mauritanie, qui est devenue un Etat de droit où tous les droits et libertés sont garantis, respectera tous ses engagements. Ainsi selon la commissaire, les étrangers, qui résident en république islamique de Mauritanie, ne souffrent d’aucune restriction ou violation des droits que leur confère leur statut. Dans son discours, la commissaire a assuré que l’ère de la prolifération de la gabegie et de la censure des libertés est à jamais révolue. Selon la commissaire, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a choisi depuis sa première investiture en 2009 d’impulser une nouvelle approche assortie d’une ferme volonté qui a permis à la Mauritanie de réaliser d’importants progrès dans le domaine des libertés en général et dans celui des droits en particulier. Dans son discours, la commissaire s’est félicitée du rapport encourageant de la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les formes modernes de l’esclavage produit à la suite de sa dernière mission en Mauritanie en mars 2014. Dans ce rapport, la rapporteuse spéciale a noté avec satisfaction les acquis réalisés par la Mauritanie dans le domaine des droits de l’homme, d’une part et le niveau de coopération entre la Mauritanie et les institutions internationales spécialisées, d’autre part. Dans son discours, la commissaire a déclaré que les pouvoirs publics travaillent activement à la mise en œuvre de toutes les recommandations contenues dans la feuille de route adoptée le 6 mars 2014 par le gouvernement mauritanien. Pour cela, un comité technique a été mis sur pied afin d’élaborer un plan d’action national qui associe le cas échéant un représentant du bureau du Haut Commissariat aux droits de l’homme.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».