La Mauritanie de l’ère Abdel Aziz vit les moments les plus sombres, les plus dramatiques, les plus douloureux de son histoire où personne n’est épargnée ; en d’autres termes tout mauritanien s’attend à être interpellé, séquestré, mis sous contrôle judiciaire, emprisonné par ce régime dictatorial aux ambitions non avouées.
Le refus par les Autorités judiciaires de laisser voyager le Secrétaire Général de la CLTM pour assister à la Conférence internationale de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) sur le thème les Jeunes et l’Emploi en Afrique du Nord prévu les 26 et 27 septembre 2017 à Genève –SUISSE constitue une grave violation des libertés syndicales qui sont garanties par la Constitution, le Code du travail ainsi que les conventions internationales ratifiées par la Mauritanie.
La CLTM se trouve confrontée à des tracasseries sans fondement juridique et n’a rien à cacher ni de ses activités non plus de ses sources de financement stipulées dans son STATUT et garanti par la Constitution, la Législation nationale et le droit international.
La CLTM rappelle qu’elle demeure attachée à la dignité humaine et sous aucune pression ou intimidation, elle ne saurait remettre en cause cet idéal qui consiste à défendre les droits des travailleurs, de l’homme et rejette toute restriction de la démocratie pour que s’instaure un véritable état de droit où tous les citoyens sont égaux devant la loi.
L’acharnement du Pouvoir contre les Elus du peuple, les Hommes d’affaires, les Organisations antiesclavagistes, la Société civile, les Journalistes et les Organisations syndicales inquiètent les mauritaniens et la Communauté internationale.
La CLTM dénonce l’attitude arrogante, provocatrice et belliqueuse du Gouvernement qui ne cesse de violer toutes les dispositions l’égales et réglementaires régissant les individus à former une communauté et vivre ensemble dans le respect, l’honneur et la dignité qui sont des valeurs sûres et font partie intégrante des droits fondamentaux de l’homme.
Dans cette situation chaotique généralisée et qui perdure depuis les amendements anticonstitutionnels, les mauritaniens sont traumatisés et s’inquiètent du devenir de leur chère patrie prisonnière d’une dictature sans précédent où le peuple innocent et sans défense se retrouve bâillonné, humilié et torturé.
La CLTM en tant que Organisation avant gardiste, déplore le recul manifeste de la démocratie à laquelle tout peuple aspire et rejette sans compromis les agissements tatillonnent d’un gouvernement sourd aux préoccupations de son peuple.
La CLTM exhorte le Gouvernement à revoir avec plus de responsabilité et de lucidité sa politique vis-à-vis de ces citoyens qui l’ont élu pour conduire le pays dans la voie du progrès, de la sécurité et de l’entente entre les communautés.
Fait à Nouakchott, le 26 septembre 2017
LE BUREAU EXECUTIF