Certains sites se sont attaqués à ma gestion de l’AMI et particulièrement de la TVM, proférant des accusations de détournement et de gabegie et affirmant que les comptes de cette dernières ont toujours été débiteurs et qu’elle ne s’est jamais acquittée de ses engagements vis-à-vis des impôts et de Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
Bien que je n’accorde aucune importance à ce genre de calomnies, auxquelles je m’attends d’ailleurs de la part de certains milieux, j’estime cependant que j’ai un devoir d’éclairer l’opinion publique à ce sujet. A cet effet, je dirai que ma gestion des deux institutions citées a été, en son temps, visitée par la Cour des Comptes qui ne m’a adressé aucune accusation de détournement ou de gabegie aussi bien pour l’AMI que pour la TVM. J’ajouterai que le Conseil d’Administration de la TVM, qui s’est réuni juste après ma passation de service, a reconnu et attesté, dans son procès verbal, que j’ai quitté l’établissement dans une très bonne situation financière.
Je me limiterai, en réponse à ces accusations, aux chiffres et données suivantes consignées dans le procès verbal signé, le 18 Mai 2005, entre mon successeur et moi-même :
Sur un budget de près de 870.000.000 UM :
1. Disponible aux banques, au trésor et au budget :
- Banques : 91.919.518 UM
- Trésor : 44.403.066 UM
- Budget (fonctionnement) : 266.705.128 UM
- Budget (Investissement) : 275.000.000 UM
Soit un total disponible de : 678.057.712 UM
2. Dettes :
- L’ensemble des dettes de l’établissement totalise : 24.384.701 UM
Ce qui veut dire que le budget de l’établissement n’a été consommé qu’à 25% durant les quatre premiers mois de l’année.
Le procès verbal de passation de service atteste également que l’établissement est totalement à jour vis-à-vis des impôts et de la CNSS.
Nouakchott, 23 Septembre 2017
Yeslem Ould Ebnou Abdem
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !