Débutant par l’arrestation/disparition du sénateur Mohamed Ould Ghadda, une nouvelle vague de répression s’abattue sur de nombreuses personnalités mauritaniennes depuis la fin du mois d’août 2017 englobant membres du Sénat, journalistes et dirigeants de centrales syndicales.
Les 31 Août et 1er septembre, correspondant aux jours sacrés de Arafat et du Id A-Adha (Tabaski), 23 personnalités, y compris Mr Mohamed Ould Ghadda ont été convoquées et maintenues toute une nuit dans les locaux de la justice dans le cadre d’une procédure expéditive et irrégulière.
L’Association SOS Esclaves tient à condamner fermement cette attaque frontale contre la liberté et la dignité des personnalités concernées et demande le respect de leurs droits fondamentaux. Elle rappelle que le Sénat, la Presse et les Syndicats sont des piliers fondamentaux de l’état de droit dont la protection et la préservation sont essentiels au bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays.
Elle s’associe pleinement au Comité des Soutien au Sénateur Mohamed O Ghadda pour demander la libération des détenus, l’arrêt des poursuites contre les personnalités incriminées et d’une manière générale la libération de tous les détenus d’opinion en Mauritanie.
Nouakchott le 5 septembre 2017
Pour SOS-Esclaves,
le Comité de communication