La machine judiciaire se met en branle. Ahmed Ould Cheikh, directeur de publication du Calame, Moussa Samba Sy directeur du Quotidien de Nouakchott et Mme Aminata Ba, directrice générale de Cridem sont présentement, au moment où nous mettons ces écrits en ligne, au parquet de Nouakchott Ouest. Les sénateurs (Maalouma Mint Meïdah (Riad), Mohamed Lemine Ould Bneyjara (Tichitt) Mohamed Moustapha Ould Mohamed Ahmed (sénateur de Maghta Lahjarr) et les syndicalistes (Nahah et Ould Bèye) sont également présents.
Ils seront entendus individuellement, ce jeudi 31 août, par le procureur de la République de Nouakchott ouest qui devra décider de la suite à donner au dossier. Mercredi après midi, les journalistes, sénateurs et syndicalistes avaient été appelés par la police chargée des crimes économiques pour signer les procès verbaux d'audition.
Signalons que Jedne Ould Deïda, directeur de Mauriweb et Babacar Baye N’Diaye, webmaster de Cridem n’ont pas été convoqués cette fois-ci.
Lors de leur auditions, la police avait demandé aux interpellés la nature des relations éventuellement entretenues avec l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou et s’ils ont reçu de l’argent de cet homme devenu entretemps encombrant.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?