Le 28 novembre, 1960 : Accession de la Mauritanie à l'indépendance, 1990 : pendaison de 28 militaires négro-mauritaniens à Inal Dans le cadre de sa campagne électorale, le général Mohamed Ould Abdel Aziz a tenu un meeting le mardi 25 juillet 2017 à Kaédi. Pour convaincre les populations noires mauritaniennes de la vallée du fleuve Sénégal à voter «oui» à son référendum du 5 août, l'actuel chef du système beydane mauritanien, a promis de célébrer le 28 novembre prochain, date de l’indépendance de la Mauritanie dans la capitale du Gorgol. Une fois de plus, après sa prière des morts à Kaédi, Mohamed Ould Abdel Aziz veut pousser plus loin la provocation en célébrant un 28 novembre à Kaédi, dans le Fouta meurtri par les massacres génocidaires de 1989, 1990 et 1991. Kaédi meurtrie par les massacres de 1989, Kaédi qui n'a pas encore fait le deuil de ses pendus d'Inal, Kaédi, qu'on veut absolument et par tous les moyens beydaniser, Kaédi qui continue, malgré tout, à résister et à rester dans la dignité humaine, Kaédi, la première et seule ville à avoir subi le bombardement du colonialisme français contre des patriotes anticoloniaux dans ce qu’on appelle aujourd’hui la Mauritanie, le mardi 29 juillet 1890. Pour l'ensemble de la communauté noire mauritanienne, Le 28 novembre n'est plus un jour de festivités et de réjouissances mais, à jamais, un jour de deuil et de recueillement figé dans la mémoire des veuves, et des orphelins. Le 28 novembre symbolisera toujours ce 28 novembre 1990, date à laquelle le régime raciste arabo-berbère de Mauritanie, sous la direction du Colonel Maouiya ould Sidi Ahmed Taya, fit pendre 28 soldats noirs mauritaniens, pour fêter le trentième anniversaire du pays ! Pendus pour célébrer l’arabité exclusive de la Mauritanie, pendus parce qu’ils étaient Noirs et non Arabes. Kaédi, le Fouta Toro, le Walo, le Guidimakha, qui n'ont pas encore fait le deuil de leurs pendus d'Inal, ne peuvent pas accepter cette injure faite à nos Morts. Nous, Forces de Libération Africaines de Mauritanie (Flam), lançons un appel aux Mauritaniens à manifester leur rejet de cette «célébration» par tous les moyens : • du boycott pur et simple de toutes les manifestations organisées par le système beydane ce jour à Kaédi à l’affichage public de NOTRE DEUIL, OUI au 28 novembre, journée de deuil et de recueillement de tous les Mauritaniens en communion avec les veuves, les orphelins et les parents des pendus d’INAL, La lutte continue Paris, le 23 août 2017 Département communication des Flam
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !