La ville de Boutilimit a abrité le samedi 15 juillet 2017 aux alentours de 18 heures 30, à la tribune officielle, un meeting populaire organisé par les élus de la mouqata’a, notables et opérateurs politiques soutenant le Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Les maires des 7 communes de la mouqata’a  (Boutilimit, Nebaghiya, Zenghadej, Nteïchitt, Elb Adress, El Mouyasser et Ajwer).

Un rassemblement marqué par une pagaille  indescriptible : les hôtes de marque (dont le président de l’UPR Ould Maham) et les journalistes ont eu du mal à accéder à la tribune officielle.

Sur le chemin de Boutilimit, le président du parti a été successivement accueilli à Tivikine, Elager et Tideline.

Dès son arrivée, Ould  Maham a procédé à l’inauguration du nouveau siège de la section du parti. Ensuite, il a visité le groupe des Ehel Minnih rassemblé au domicile de l’ex-maire de Nouadhibou, Abdallahi Ould Minnih. Ce groupe politico-familial s’est engagé à soutenir sans réserve les amendements constitutionnels tout en demandant la promotion de son leader Abdallahi.

Quant au groupe de Cheikh Mohamed El Housseïn Ould Habiboullah, il a offert un déjeuner officiel au patron du parti qui parachèvera la journée à El Beled El Emine chez le grand Cheikh Sidi Mohamed Ould  Cheikh Sidiya. Le dîner offert par le Cheikh a mobilisé un nombre impressionnant de personnes qui ont tous promis de soutenir les amendements constitutionnels qui seront soumis au référendum du 5 août prochain.

Coulisses :

1. Le DG de la Radio-Mauritanie, M. Abdallahi Ould Hormtallah a eu une virulente altercation avec les responsables de la tribune, peu avant l’arrivée de la délégation. Menaces, injures  et coups ont fusé de toutes parts avant que les gens ne s’interposent.
2. Un communiqué hostile aux amendements constitutionnels a été rendu public dans la ville de Boutilimit. « Nous boycottons ce référendum », « Non aux amendements constitutionnels », pouvait-on lire dans ce communiqué qui dénonce par la même occasion, « la marginalisation de la ville de Boutilimit (Dachra) et l’exclusion de ses cadres au sein du régime du Président Aziz ».

Brahim O/ Ely Salem