La salle de réunions de l’hôtel Wissal a abrité ce lundi, 3 juin 2016, un atelier de sensibilisation sur les clauses sociales. L’objectif est de favoriser la formation et l’insertion socio-professionnelle des femmes et des jeunes.
Durant trois jours, acteurs, décideurs, opérateurs économiques et acheteurs … vont plancher sur trois modules: environnement législatif et réglementaire, l’environnement institutionnel et la mise en œuvre et le suivi des clauses sociales sur une opération. L’objectif est de parvenir à l’élaboration de la mise en œuvre des clauses sociales dans la commande publique afin d’améliorer l’insertion socio-professionnelle des jeunes hommes et femmes, notamment sous-qualifiés dans différents secteurs économiques.
Les clauses sociales sont des mesures permettant d’introduire des considérations sociales à l’octroi de marchés (publics ou privés). Elles favorisent la création d’emplois, elles priorisent l’accès à l’emploi à des publics qui auront été ciblés comme prioritaires sur le territoire. Le public cible se compose de chômeurs de longue durée, des demandeurs d’emplois peu qualifiés, des personnes souffrant de handicap, des personnes issues de groupes défavorisés et des entreprises favorisant un public discriminé ou vulnérable…
Organisée en partenariat entre le bureau international du travail (BIT) et l’Union européenne (UE), cet atelier rentre dans le cadre du PECOBAT qui vise l’amélioration de l’employabilité des jeunes, et des capacités des PME par le développement du sous-secteur du BTP.
Dans un échange de discours, le point focal du BIT en Mauritanie et son SE, l’ambassadeur et chef de délégation de l’UE en Mauritanie se sont réjouis de la coopération fructueuse entre les deux parties ; ils ont ensuite rappelé tout l’intérêt qu’ils accordent à l’emploi des jeunes et femmes. Ils ont enfin souhaité plein succès aux participants.
Cet atelier est organisé dans le cadre du PECOBAT qui vise l’amélioration de l’employabilité des jeunes, des capacités des PME, par le développement du sous-secteur du BTP, grâce aux matériaux locaux et de la formation professionnalisant dans les chantiers de construction. C’est un appui de 3.200 000 £, Fonds Fiduciaire pour le Sahel et le Lac Tchad, géré indirectement par le BIT.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.