Au cours de la conférence de presse organisée le vendredi 24 mars au siège de Tawassoul pour informer la presse des derniers développements de la scène politique nationale, le président en exercice du Front National  pour la Démocratie  et l’Unité, Moussa Fall a déclaré que le FNDU a mis le président Aziz avant sa dernière sortie médiatique devant deux options : Une solution pacifique qui permette au pays de sortir de la crise politique et la mise en garde de continuer à le maintenir en danger permanent en s’entêtant à manœuvrer pour faire passer des amendements qui ont été rejetés en toute légalité par la majorité des membres de la chambre haute du parlement. Mais, visiblement, continue Moussa Fall, Mohamed Ould Abdel Aziz semble avoir choisi la seconde option à travers la perpétuation  d’un nouveau coup d’état sur la constitution en décidant d’aller à un référendum populaire sur la base de l’article 38 dont les dispositions concernent des affaires relatives aux citoyens et non à la constitution. La loi fondamentale étant hermétiquement verouillée suivant les dispositions des articles 99, 100 et 101 . Pour le FNDU, la décision d’Ould Abdel Aziz de faire recours à l’article 38 pour faire passer les amendements constitue un coup d’état et une dictature inacceptables. Selon Moussa Fall, le FNDU et toutes les autres forces de l’opposition vont tout mettre en œuvre afin de faire échouer ce nouveau coup d’état sur la volonté du peuple comme ils ont fait échouer le passage des amendements à travers le rejet sans appel du Sénat. Le FNDU appelle toutes les forces armées nationales de ne pas accepter ce coup d’état et de ne pas y participer.