La Mauritanie et ses indignations sélectives. Quand un maure est raciste, esclavagiste, discrimine, exproprie un homme ou une femme noire, la toile et la presse se déchirent, nous sommes abasourdis par des à cris à tort et à travers ainsi que toutes sortes de « protestations » si on ose le dire ainsi.
Par contre et très étonnement, quand un noir discrimine, prend son semblable comme son animal esclave, son bien propre qui ne peut posséder des biens en essayant de l'exproprier devant une autorité publique, on n’entend rarement des voix qui protestent pour dénoncer ces bourreaux nègres négriers. Vous avez compris pourquoi les arabo-berbères ont mis cette barrière ou ceinture de sécurité autour d’eux en recrutant leurs nègres esclaves politiques pour servir la sale besogne ? A-vrai-dire, je suis plus indigné, outré, qu’un noir traite ou prend un autre noir comme son esclave.
L’affaire de l’expropriation du vieux Silima Bakary Diarra de Daffort, ce vieil homme a 106 ans, deux fois plus âgé que la république islamique de Mauritanie, devenu du jour au lendemain, une cible idéale, facile pour les négriers de Daffort sur fond de l’esclavage en violation des lois du pays ; est une preuve incontestable. Certains gourous féodaux iront jusqu’à défier l’Etat mauritanien, son administration et ses lois, ainsi que la communauté internationale et la charte universelle des droits de l’homme. Dans le Guidimakha, les nègres esclavagistes sont pires que tout ce que vous pouvez imaginer sur terre. Ils sont pitoyables dans leur comportement, indignes, sans pitié, ni répit à accabler un vieil homme noir qu’ils considèrent comme leur chose. Ils préfèrent tout perdre, s’associer avec le diable au lieu de vous donner votre droit le plus élémentaire naturellement. Dans leur sauvagerie orgueilleuse, jamais l’idée de présenter des excuses à une victime ne leur passé par la tête. Avec eux, ce n’est pas marche ou crève mais seulement crève, et puis c’est tout !
Pourtant, ce sont, les mêmes familles qui nous hurlent aux oreilles que l’esclavage n’existe pas par lâcheté. J’ai plus de respect pour ceux qui assument pleinement leurs actes que ceux qui essayent de cacher leur vraie nature. Un racisme chauvin assumé, serait dix fois mieux qu’une hypocrisie généralisée. Vivement un régime qui applique la loi, rien que la loi.
L'Association Mauritanienne pour l’Éradication de l’Esclavage et ses Séquelles déclare:« Depuis quelques semaines, Daffort, l’un des plus grands villages dans le Guidimakha et chef lieu de la commune dans le département de Ould Yengé, vit aussi sous tension suite à un litige foncier opposant Silima Bakary Diarra à la fratrie des Camara : Bakary Camara dit Yiba Sirakhé , Demba Ousmane Camara dit Chikhou Samba, Aly Diadié Camara et Bakary Seidy Boubou Camara. Cette délégation des Camara est venue intimer l’ordre à Silima Bakary Diarra de cesser l’exploitation d’un terrain d’environ 3 hectares, qu’il exploite depuis plus de 50 ans, il l’a bien clôturé, équipé de plusieurs puits artésiens et il le cultive comme champ de mil et de céréales pendant l’hivernage et de jardin maraicher et fruitier en saison sèche. Le chef du village de Daffort, M. Abdou Fouleye Camara est venu en personne à son domicile lui dire: « Un esclave n’est pas propriétaire terrien et il doit déguerpir »
Diko Hanoune/ SG de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».