L’organisation des droits humains SOS Esclaves a organisé, dimanche 4 Décembre 2016, à son siège, le lancement des Journées de l’activisme contre les violences basées sur le genre, célébrées, par les Nations Unies entre le 25 Novembre et le 10 Décembre de chaque année. Dans son allocution devant plusieurs dizaines de personnes dont des membres de son organisation, des personnalités et journalistes, le président de SOS Esclaves, Boubacar ould Messaoud a tenu à rappeler que tout doit être mis en œuvre, pour qu’enfin, cessent toutes les formes de violences faites aux femmes à travers le monde. Ould Messaoud a rappelé que la femme esclave subit doublement ces discriminations, en ce qu’elle est, à la fois, femme et esclave, soulignant combien l’esclavage, pratique abjecte, recèle toutes les violences. Dans son intervention, la coordinatrice nationale de SOS Esclaves, Salimata Lam, a expliqué que la célébration de l’événement coïncide, cette année, avec la conclusion d’un projet intitulé « Justice pour les rescapées de l’esclavage » que le Fonds spécial d’affectation des Nations Unies, contre les violences basées sur le genre, a financé, au profit de l’organisation, dans les wilayas du Hodh Chargui et de l’Adrar. Selon la coordinatrice, la présence, à Nouakchott, pour les besoins de l’évaluation de ce projet, de quatre victimes libérées lors de celui-ci et des points focaux de Néma et de Bassiknou offre l’occasion de débattre des violences que subissent les femmes, en général, et les femmes esclaves, en particulier. Plusieurs autres intervenants ont pris la parole pour apporter leurs contributions à des débats qui ont duré plus d’une heure de temps. Jusqu’au 10 Décembre, Journée internationale des droits de l’Homme, la direction centrale de SOS Esclaves et ses représentations régionales prévoient diverses activités de sensibilisation sur les violences basées sur le genre dont sont victimes des millions de femmes à travers la planète.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !