Le procès en appel de 13 responsables, cadres et militants de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) en Mauritanie, condamnés à des peines de prison allant de 3 à 15 ans, par une cour criminelle de Nouakchott le 18 août dernier, est prévu le lundi 14 novembre.
Il a été délocalisé à Zouerate la cité minière par décision de la Cour Suprême.
Quelques jours avant cette échéance, Amnesty Internationale (AI), exhorte la justice mauritanienne « à libérer ces militants anti esclavagistes, condamnés à de lourdes peines de prison ».
Cette ONG de défense des droits humains à travers le monde, accuse les autorités mauritaniennes de « se servir de cette affaire dont la solution est évidente, pour tenter de faire taire les militants antiesclavagistes dans le pays.
Depuis le début, le procès est entaché d’irrégularités et des allégations de tortures n’ont pas donné lieu à une enquête. Les autorités n’ont pas réussi à prouver la moindre responsabilité pénale pour les actes de violence dont ces personnes sont accusées.
La cour d’appel doit mettre un terme fin à cette mascarade ».
AI considère ces 13 militants anti esclavagistes comme « des prisonniers d’opinion ».
Ces individus, rappelle-t-on, ont été condamnés pour rébellion, participation à un attroupement armé, violences et voie de faits, agression sur agents de la force publique…..
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine