Le collectif des rescapés militaires des purges des années 90/91 (COREMI) a décidé de suspendre toute activité au sein du collectif des victimes de la répression (COVIRE).
Dans un communiqué de presse en date du 6 novembre dont copie est parvenue, ce jeudi matin à la rédaction du Calame, le collectif indique que la décision a été prise au cours d’une assemblée générale tenue au siège de l’organisation sise El Mina.
Le COREMI qui se dit disposé à rechercher et à trouver avec l’État une solution consensuelle à tous ses problèmes, rappelle toutefois qu’il maintient ses revendications qui se résument ainsi :
v La revalorisation des pensions proportionnelles attribuées aux rescapés militaires ;
v L’indemnisation des rescapés, objet de la liste des réclamations adressées à l’inspection générale des forces armées ;
v La réinsertion des rescapés par l’acceptation de la création du groupement de gardiennage formulée par COREMI.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !