Les rideaux viennent d’être tirés sur un événement de portée nationale : le dialogue politique inclusif. Trois semaines durant, les Mauritaniens (hommes et femmes politiques, leaders des réseaux associatifs, hommes religieux…) de tous bords (Majorité, Opposition…) ont débattu dans un esprit ouvert des questions qui concernent le devenir du pays et de ses habitants.
Certes, une partie de l’opposition a choisi librement de ne pas prendre part à ces assises. Elle a ses raisons que chacun doit respecter.
Reste que la très grande majorité des mauritaniens a participé à ce dialogue politique auquel le Président de la République a toujours appelé et pour lequel aucune limite n’aura été fixée.
Les résultats du dialogue reflètent l’intérêt porté par les participants aux problèmes cruciaux du pays.
Les acteurs de la vie politique nationale réunis durant ce dialogue ont pu donner leur vision d’une Mauritanie unie, prospère et démocratique à travers des thèmes aussi pertinents que la consolidation, l'approfondissement et l'amélioration des acquis démocratiques du pays; la préservation de l'Unité Nationale et de la Cohésion Sociale; la construction et l'ancrage de la culture de la citoyenneté; la maturation de la vie politique à travers l'internalisation de l'approche de gestion pacifiée des contradictions et l'instauration du dialogue comme principe d'action.
Les ateliers ont été l’occasion de traiter des enjeux nationaux comme les Problématiques Politique et Électorale; les Réformes Constitutionnelles : le renforcement de l'Etat de Droit et de la Justice Sociale et la Gouvernance Economique et Financière.
Les parties prenantes ont convenu après moult discussions de renforcer l’arsenal juridique du pays et d’œuvrer en faveur de plus de justice sociale et de répartition équitable des richesses du pays. Un consensus s’est aussi dégagé en faveur de la suppression du sénat, du réajustement de certaines structures et des changements portés au drapeau national et à l’hymne national.
Voilà en ce qui concerne le débat qui, on le voit, épouse les contours des revendications souvent réitérées de l’opposition. Il est donc étonnant qu’une partie de celle-ci ait choisi de boycotter ces rencontres !
Venons-en maintenant à la question qui fâche ! Certains ont toujours voulu envenimer l’atmosphère en distillant des informations erronées sur le troisième mandat et sur l’intention du Président de la République M. Mohamed Ould Abdel Aziz de le briguer.
Les actes posés par le Président de la République, les réalisations dans tous les domaines, le climat social pacifié, la liberté de parole…militent en faveur, pas d’un troisième mais d’un énième mandat pour le bâtisseur de la Mauritanie moderne.
S’il ne tenait qu’aux mauritaniens, on aurait prolongé les mandats présidentiels ad aeternam.
Mais le Président de la République est un homme d’honneur et c’est lui qui a instauré la limitation des mandats présidentiels. C’est donc en toute logique aujourd’hui, même s’il n’a jamais dit le contraire, il s’exprime avec force en faveur de l’ancrage de la démocratie pour l’intérêt général faisant, fi de sa personne et de ses supporteurs, en fait tous les mauritaniens.
Aujourd’hui, la classe politique doit retrouver sa lucidité et féliciter le Président de la République M. Mohamed Ould Abdel Aziz pour avoir, une fois encore, fait preuve d’altruisme et de hauteur de vue.
Elle doit emboiter le pas à la communauté internationale qui n’a pas hésité un instant à valoriser cet acte hautement symbolique dans notre monde arabo-musulman où l’alternance politique reste souvent un vœu pieux.
L’Histoire retiendra qu’en 2016, en Mauritanie, un Président adulé par ses concitoyens pour ses énormes réalisations a choisi le repos du guerrier bien mérité pour aider son pays à trouver sa place au sein des nations libres et démocratiques. Et cela les générations futures lui en seraient reconnaissantes à vie.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.