L'Union des Forces de Progrès (UFP-opposition) exige « l’arrêt de la répression » en Mauritanie, dans une déclaration rendue publique samedi.
La réaction de cette formation est motivée par les derniers développements de l’actualité.
Ainsi, la déclaration relève qu’au cours de leur procès, « les détenus de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), ont révélé des informations graves portant sur les actes de tortures qu’ils auraient subis de la part de leurs geôliers qui cherchaient à arracher coûte que coûte des aveux sur des accusations que les détenus rejetaient ».
Les cadres et militants de l’IRA, rappelle-t-on, ont été condamnés à des peines de prison ferme variant de 15 années à 3 ans par une cour criminelle de Nouakchott à travers un verdict rendu jeudi soir.
Par ailleurs, la déclaration de l’UFP dénonce le cas d’un musicien du nom de Yero Gaynaako, qui revenant de la localité de Boghé (300 kilomètres au Sud de Nouakchott) qui « a été l’objet d’une agression sauvage (bastonnades, insultes) de la part d’éléments de la gendarmerie en service à un poste de contrôle situé à 25 kilomètres de Nouakchott ».
La déclaration cite également la répression contre un sit-in de jeunes du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD-opposition) , dénonçant la détention d’autres jeunes issus du mouvement contestataire du 25 février.
Le parti fustige ces pratiques comme «contraires à la loi, à la religion et aux droits de l’homme avec la perspective d’une répression susceptible de s’abattre sur tous les segments de l’opposition ».
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !