Le coup d’envoi des journées culturelles de Tidjikja, dénommées « journées pour la sauvegarde d’El Ghadima, ancien Ksar de Tidjikja » vont démarrer officiellement ce vendredi 29 juillet 2016, à 21h à la place de la mairie.
Ces journées culturelles, qui vont durer trois jours, seront marquées par plusieurs activités.
Ce matin déjà, les particiapnts ont visité la foire des dattes et de l’artisant tourné autour de l’oasis de Tidjikja. Une occasion pour les producteurs de l’oued de Tidjikja d’exposer leurs productions de dattes fraîches et de produits atrisanaux : nattes, tapis, sacs, ceintures, porte-clefs…
Ils ont ensuite procédé à l’assainissement du vieux quartier de la Ghadima, une occasion de dépoussiérer les ruelles très étroites du quartier qu’a habité l’érudit Sidi Abdouallah Ould Hadj Brahim, classé patrimoine national depuis l’an dernier.
Plusieurs ateliers sont prévus au programme.
Ainsi, au lendemain de la cérémonie officielle d’ouverture, les participants vont suivre un atelier sur la stratégie sur la problématique de l’eau au niveau de l’oued de Tidjikja. Un problème récurrent et qui peine à trouver une solution durable. Une occasion pour les experts, propriétaires et autres citoyens de décortiquer un document préparé à cet effet. On se rappelle que lors du dernier festival de dattes à Tidjikja, l’an dernier, le panel ayant dirigé un atelier sur le même thème avait recommandé la mise en place d’une commission technique de suivi de la question qui n’arrêtait pas de faire l’objet de plusieurs débats stériles. Ce groupe dénommé « solution de l’eau Tidjikja » a donc réussi à concocter une document qualifié d’important. Espérons qu’il préconisera une sortie du tunnel.
Le troisème jour sera consacré essentiellement au vieux quatrier de Tidjikja, la Ghadima (Ksar). Ainsi, après le marathon pour « connaître Ghadima », les participants suivront un atelier portant sur les enjeux du Ksar (Ghadima) : défi et perspectives. Cet atelier sera dirigé par le panel composé de Bowba Ould Nava, ancien Dg de l’IMRS, Lemrabott Ould Med El Hacen, historien et Didi Ould Baba Ould Magha, Faghih et Lemrabott Ould Taleb.
Cet atelier est donc l’occasion de passer en revue l’hitoire de la Ghadima, la propriété foncière (HOUBS), avec l’étude d’un cas consacré à la famille Ehl Taleb et la problématique de la réhabilitation. Un travail confié à un groupe dénommé projet sauvegarde de la Ghadima de Tidjikja.
Ce groupe éléborera les actes des journées de Ghadima.
Un troisième groupe dénommé « Tidjikja sans charançon rouge » proposera aux participanats à ces journées, les résultats de son travail sur le charançon à Tidjikja qui a fait des ravages sur l’oued, conduisant à la destruction de plisueurs palmiers.
Des soirées culturelles et artistiques marqueront les nuits de ces journées.
Ces journées sont financé par les ressortissants de Tidjikja avec l’appui de quelques sponsors.
Nous y reviendrons
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.