Il se passe des choses très désagréables dans la capitale, Nouakchott. On se plaint des eaux usées et le contenu des fosses sceptiques déversées à longueur de journées dans les rues et ruelles, faute d’ouvrages d’évacuation. De l’absence donc d’un plan directeur d’urbanisation et d’assainissement.
Ce n’est pas tout, on se plaint aussi des animaux en divagation, des aires d’abattage un peu partout.
On n’oublie pas surtout l’occupation anarchique de l’espace public ou de ce qui en reste par les gros et petits commerçants, par des propriétaires de maisons qui s‘accaparent de la devanture quand celle-ci fait face à une grande rue ou à un parc.
Mais, plus grave est ces routes bitumées occupées ou envahies par des commerçants ambulants. A ce sujet, ce qui se passe sur les avenue Kennedy et Gamal Abdel Nacer est plus qu’ahurissant et révoltant. Ceux qui empruntent la route allant de la polyclinique au carrefour de la BMD, de ce carrefour à la BMCI sont révoltés par cette occupation anarchique du presque 1/3 de la chaussée par les charrettes et pousse-pousses, obstruant le passage des véhicules, faisant perdre du temps aux passagers et courir de sérieux risques de sécurité.
Au lieu de s’occuper de cette dangereuse situation, la communauté urbaine (CUN) qui aurait englouti, on ne sait comment, les milliards que le président Ahmed Hamza a laissés comme héritage, intime l’ordre aux commerçants d’écrire leurs enseignes en arabe. Pendant donc que le gouvernement se hâte d’élargir les chaussées pour rendre fluide la circulation au centre-ville, la CUN fait comme une espèce de diversion. Les axes déjà achevés par l’ENER et autre ATTM viennent de montrer leur limite. Les conducteurs mauritaniens trop indisciplinés garent n’importe comment, n’importe où leur véhicule, occasionnant du coup, de gros embouteillages. Ce lundi premier jour du Ramadan, la circulation était impossible dans le centre-ville. Les pauvres éléments dits Misgharou sont invisibles ou tout simplement dépassés. Pauvre de nous !