Le gouvernement prépare actuellement une Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP) pour la période 2016/2020, selon une révélation faite mercredi par le ministre de l’économie et des finances, Mr Moctar Ould Diay.
S’adressant à la presse en marge d’un atelier régional sur le dividende démographique et l’autonomisation des femmes (SWEDD), dans le cadre d’un projet impliquant six (6) pays du Sahel, le responsable gouvernemental mauritanien a expliqué que l’élaboration en cours de la SCAPP sera finalisée à la fin du mois de juillet.
Au-delà cette échéance, le gouvernement entend organiser une table ronde avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et différents bailleurs de fonds en vue de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de ce vaste programme de développement économique et social, qui s’inscrit dans le cadre de l’agenda mondial des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA).
La Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP), qui sera lancée dans quelques mois, repose sur un certain nombre de piliers essentiels : un vaste programme d’investissement basé sur une mobilisation efficace des ressources impliquant le secteur public, le secteur privé national et étranger, ainsi qu’une large palette de partenaires au développement « dans le cadre d’une démarche de nature à créer les conditions économiques et sociales d’une croissance accélérée et inclusive ».
La formation de ressources humaines de qualité et leur mise à contribution à tous les niveaux en tant que facteur incontournable dans le processus de développement des états et des sociétés humaines.
Et un programme d’amélioration de la gouvernance économique et sociale qui sera réalisé à travers le renforcement des mécanismes de l’Etat de droit, au premier rang desquels notamment la justice.
La mise en œuvre prochaine de la Stratégie de Croissance Accélérée de Prospérité Partagée (SCAPP) en Mauritanie va intervenir suite à l’évaluation globale du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) qui s’est traduit par un recul de l’incidence de ce phénomène, passé de 51% en 2001 à 31% en 2014.