L’association pour le développement humain a organisé, mardi après midi à l’ancienne maison des jeunes, une conférence/débat en collaboration avec le Mouvement El, Hor, sous le thème, « Consolidation de la cohésion sociale pour un État moderne ». Une occasion pour les deux organisations de réaffirmer, en ce « moment critique» que connaît le pays, leur position ou leur conception de l’unité nationale, « fortement ébranlée, mais surtout exacerbée », estiment-ils , par les récents propos tenus par le président de la République dans son discours de Néma, à l’endroit de l’une des plus importantes composantes du pays, à savoir les haratines.Devant un parterre des leaders politiques et de militants des droits de l’homme, des militants et sympathisants, Samory Ould Beye, président du Mouvement El Hor a déclaré que son mouvement a de tout temps prêché pour une Mauritanie égalitaire, unie, pour le redressement des injustices dont sont victimes les Haratines, pour une Mauritanie où l’ensemble des composantes sociales ont les mêmes droits et les mêmes devoirs, les mêmes chances devant les charges publiques et les ressources de la nation, se respectent mutuellement, mais hélas, déplore Ould Beye, les autres n’ont pas joué le jeu, au contraire, l’ensemble des pouvoirs qui se sont succédé à la tête de la République ont adopté et poursuivi des politiques de discrimination et d ‘exclusion des Harratines qui se retrouvent aujourd’hui , exclus à tous les niveaux, ils n’ont plus de place dans leur propre pays.Et le président d’El Hor d’ajouter: il nous faut reconnaître les torts faits au Harratines pour les dépasser, et c’est là, le devoir de tous les patriotes mauritaniens.Samory Ould Beye s’est réjoui au passage de la libération, en début d’après midi, du président et du vice président d’IRA Mauritanie, injustement embastillés depuis près de deux ans. Pour Ould Beye, il s’agit d’une victoire attendue et bien méritée, mais la lutte contre les injustices du pouvoir ne s’arrête pas pour autant.Plusieurs orateurs ont ensuite pris la parole pour apporter leur contributions au débat.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !