Le comité ad hoc de la société civile a organisé, ce mardi 10 mai, à l’hôtel Wissal, une rencontre avec la presse. L’objectif, ont déclaré les responsables, était de partager avec la presse les différentes actions entreprises par le comité ad hoc mis en place par la société civile pour réaliser un plaidoyer pour l’élaboration d’un projet de loi devant organiser la société civile. Le comité ad hoc penche plutôt pour un régime déclaratif que pour un régime de reconnaissance.
Au cours de cette rencontre, les organisateurs ont présenté le comité ad hoc, retracé le processus du plaidoyer, présenté ses grandes lignes et expliqué sa stratégie.
Le plaidoyer s’articule autour de 4 grands axes.
Le premier axe porte sur l’information et la sensibilisation. Il s’agit là de toucher tous ceux qui peuvent contribuer à la réussite du plaidoyer (membres du gouvernement, partenaires techniques et financiers, responsables de partis politiques, de la société civile, personnalités indépendantes …)
Le deuxième axe s’adresse aux partenaires techniques. Une rencontre est d’ailleurs prévue avec ces partenaires le jeudi 12 mai, apprend-on auprès des responsables du plaidoyer. Les partenaires techniques comme on le sait peuvent apporter un appui déterminant pour le déroulé du plaidoyer. Signalons que dans ce cadre, l’UE finance le projet Droits de l’Homme au niveau du ministère de la justice.
La troisième action consiste à partager le plaidoyer avec le grand public par l’élaboration de fiches de renseignement et éventuellement de pétition.
Enfin, le 4e axe consiste à dialoguer avec les acteurs clefs comme, entre autres, les médias et par la réalisation de messages et de slogans pour la campagne d’information et de sensibilisation..
Comme on le voit, il s’agit de communiquer pour pousser le gouvernement à adopter rapidement ce projet de loi afin de permettre à la société civile de jouer pleinement son rôle de levier du développement.