En révélant la tenue d’un dialogue politique dans un horizon de 3 à 4 semaines, dans lequel le gouvernement entend faire des propositions pour l’organisation d’une consultation référendaire visant la suppression du sénat et la création de conseils régionaux, dans un discours prononcé le 03 mai dernier à Néma, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a donné le ton.
S’exprimant dimanche après midi au cours d’une conférence de presse, maître Sidi Mohamed Ould Maham, président de l’Union Pour la République (UPR)-principal parti de la majorité, a approuvé entièrement les propositions présidentielles.
Par ailleurs, le leader de l’UPR a ajouté que dans le cadre du futur dialogue, son parti entend soumettre d’autres propositions, tout en gardant le « mystère » sur la nature de celles-ci.
Du coup, les regards se tournent vers les articles 26, 28, 29 et 99 de la constitution de juillet 1991, modifiée par voie référendaire le 19 juin 2006, ces clauses d’éternité qui ont gravé dans le marbre la limitation à deux (2) du nombre de mandats du président de la République.