Dans un contexte politique, on ne peut plus dynamique, les appuis et soutiens au président Mohamed Ould Abdel Aziz, se doivent aujourd’hui, plus que jamais, de recentrer leur appui, de booster leurs apports convergents, de reprendre de la visibilité gagnante et surtout de mieux accompagner les nombreux processus transformationnels en cours dans le pays.
On ne le dira jamais assez, les adhérents à l’action présidentielle doivent se hisser à la hauteur des ambitions du président et gagner progressivement de performance et de proximité des valeurs, de redevabilité, d’obligation des résultats, d’adhésion aux bonnes pratiques démocratiques et managériales et au cadre normatif citoyen.
Aussi, dans notre exercice de tous les jours, nous devons surtout rester imperturbables, car nous sommes une majorité confortable qui se trouve aussi témoin oculaire et partie prenante d’une marche sereine vers le développement d’une Mauritanie qui en tire d’ores et déjà, les dividendes, qui le mérite et surtout, qui en a besoin. Notre pays gagne de plus en plus de résilience, de durabilité, d’infrastructures, d’autonomie, de souveraineté, de sécurité et de respect à l’échelle internationale.
Nous sommes donc dans les résultats vécus d’une vision que le président Mohamed Ould Abdel Aziz met en œuvre depuis quelques années, pour livrer des acquis concrets à tous les mauritaniens et nous avons toutes les bonnes raisons réunies d’être satisfaits de la portée de cette vision et des perspectives qui lui sont offertes à court, moyen et long termes.
Sur le plan des règles du jeu, l’attitude d’une certaine opposition négationniste, anachronique et arrogante, engage malheureusement la classe politique nationale sur le chemin de la polarisation subite. Cette polarisation justement, ne devrait, ni nous entrainer dans des querelles accessoires infructueuses, ni nous inciter à cohabiter tacitement avec l’un ou l’autre des côtés du pentagone du chaos : la médiocrité, l’incompétence, la malhonnêteté, le sectarisme et la gabegie.
La force du président Mohamed Ould Abdel Aziz réside avant tout, dans sa rigueur juste, sa capacité d’anticipation et sa prédisposition naturelle et résolue, à payer le prix, je dois dire le prix fort, des différentes réformes qu’il mène. C’est avec ça que le pays a progressé sur bien des aspects cruciaux dans un contexte international rébarbatif.
C’est aussi par cette approche, que le président arrive régulièrement à nettoyer son système de gouvernance, des éléments, des pratiques et des systèmes pernicieux, qui naturellement, se trouvent aux antipodes de sa vision et des principes directeurs qui régissent sa politique et son modus operandi. On doit se méfier, comme de la peste, de ceux là.
Encore une fois, les soutiens et appuis au président Mohamed Ould Abdel Aziz se doivent de cultiver plus que jamais, davantage de valeurs de synergie, d’unité, de proximité, d’excellence, d’humilité et de confiance dans l’avenir.
Dans cette révision comportementale tranquille et sous tendue de démarche corrective consensuelle et scrupuleuse, tous les médiocres, corrompus, maladroits, chevaux de Troie et autres cinquièmes carrosses, devraient être non grata et de facto, catalogués et éconduits hors des processus d’avis consultatifs et de prise de décision.
En attendant qu’ils fassent leur mea culpa, je dois dire leur mea maxima culpa, ces mauvais élèves avérés irrecevables, pourraient naturellement, soit (re)joindre les rangs de l’opposition qu’ils avaient de toutes les façons, servie auparavant, soit séjourner dans un barzakh ou sorte de zone tampon à la périphérie de la majorité présidentielle, en attendant de les soumettre à un exercice de dépollution intellectuelle et morale approfondie, à travers une thérapie de groupe qui reste à prescrire, à défaut d’une cure mystique bon marché !
La majorité du président Mohamed Ould Abdel Aziz, elle, doit de plus en plus, mettre en valeur et à contribution, les meilleurs en son sein, ceux qui croient le plus en leurs chances de participer à l’atteinte de plus d’intérêts suprêmes de le Nation sous le leadership du président Aziz. Président que la providence n’a jamais abandonné et n’abandonnera jamais et qui lui-même, réussit toujours à débusquer les malveillants et les incompétents dans sa grande majorité plurielle. Comme dans un système qualité totale, Il faudra donc conserver les meilleurs et laisser les autres, aux autres, dans une belle illustration contemporaine de la sélection naturelle ou encore de la loi des grands nombres !
Enfin, les appuis et soutien fédérés dans la majorité présidentielle plurielle, où qu’ils soient et quels qu’en soient les rôles et les positions, se doivent d’œuvrer laborieusement pour la promotion de nouveaux modèles et concepts d’excellence, de qualité, d’innovation, d’optimisation des ressources, de créativité, d’initiative, de communication proactive intelligente, de développement de leaderships fédérateurs et de fierté nationale.
En deux mots, la relance du train de la majorité n’est pas seulement possible mais nécessaire et devrait passer par une nouvelle dynamique qu’il serait opportun d’amorcer intelligemment, sans réserve et sans délais.
Mohamed Yahya Ould Chah