Pour la Justice et au nom de la Justice

21 April, 2016 - 02:59

« NE CACHEZ PAS VOTRE TEMOIGNAGE, QUICONQUE LE FAIT SE REND COUPABLE A L’EGARD DE DIEU » (Le CORAN, Sourate 2, la Vache V.283).

Le gouvernement de Ould Abdel Aziz vient de bloquer les comptes bancaires de la Fondation Bouamatou, (Fondation des pauvres de Mauritanie). Une Fondation d’Aide aux victimes de maladies des yeux. Quelle Honte ! Quelle misère ! Mais une constatation demeure constante, massive, immobile : le silence des Partis Politiques, la Société Civile et l’Association Professionnelle des Banques de Mauritanie. Hélas ! trois fois Hélas !!! Le silence de la justice. Cela est contre la raison ! La raison ne peut admettre cela ! C’est aussi le sentiment que tout l’appareil de la justice n’est qu’une fiction dérisoire. Il faut, par conséquent, rendre justice à Mohamed Ould Bouamatou et pour Mohamed Ould Bouamatou, la victime et pour la justice elle-même. Mohamed Ould Abdel Aziz n’éprouve aucune gène à l’utilisation délibérée de la puissance publique pour abattre Ould BOUAMATOU qu’il considère, désormais comme ennemi personnel, HELAS !!! QUELLE MISERE !!! Je veux raviver et réveiller les consciences pour que justice soit faite a la Fondation des pauvres de Mauritanie, victimes de maladie des yeux. Mohamed Ould Bouamatou, qui  aurait dû être célébré comme notre ROCKEFELLER national, est un fait économique important pour notre orgueil national ! Créateur d’emplois et investisseur. Son Groupe recrute, entretient et nourrit des milliers de citoyens là où l’Etat, devenu une institution prisonnière d’un régime prédateur et politicien, est incapable d’agir pour satisfaire la République. Va, Mohamed face à tes ennemis, la vie exige de l’énergie, elle bannit l’inertie. Mohamed, grave à jamais dans ta mémoire cette parole qu’enfant j’entendis de la bouche d’un SAGE qui n’est plus de ce monde : « Si longue et si noire que soit la nuit, il vient toujours une heure où enfin le jour se lève ». Je crois en effet qu’au-dessus des multitudes humaines, de leurs actions, de leurs agitations, de leurs calculs, il y a un Juge Suprême. 

                                                                  AHMED BEZEID OULD BEYROUCK

                                                                              Chroniqueur Politique