Dans un article intitulé «Réaction au droit de réponse de la MSP », publié par le Calame dans sa livraison du 13 avril 2016, la Direction de la Communication de la MSP a relevé une grande confusion et de nombreuses allégations sans fondement.
Premièrement, il a d'abord commencé par affirmer que la MSP recrute des étrangers. Cette allégation est fausse, car notre société n'a, à ce jour, procédé à aucun recrutement d'étranger. Elle dispose de toutes les pièces d'état civil de l'intégralité de son personnel. Le numéro d'identification national a été retenu comme référence pour la gestion des salaires, lesquels sont payés par voie bancaire en totalité.
Les seuls étrangers dont il pourrait être question figurent sur un contrat de prestation de service obtenu avec Tasisat. Ces expatriés dont les qualifications ne sont pas encore disponibles en Mauritanie sont suivis par les ministères en charge de l'emploi et celui en charge du travail. Un processus de "mauritanisation" est en cours depuis plus de 6 mois. Dans ce cadre, six postes d’expatriés ont été déjà « mauritanisés » et le processus de formation suit son cours de façon normale.
Deuxièmement, la MSP n'a bénéficié d'aucune subvention de la CDD et il convient de se rapprocher de cette institution afin d'être édifié sur la nature de ce prêt. Ce sera alors l'occasion pour l’auteur de mieux connaître la différence entre un prêt et une subvention.
Troisièmement, la MSP n'a jamais procédé à aucune retenue et encore moins à une retenue de 32% sur le salaire du personnel pour le remboursement du prêt. La grille salariale du personnel, a été, dès le départ fixé par la Commission Nationale de Coordination des institutions privées de sécurité et le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation ; il est aisé de vérifier qu'il n'a jamais subi le moindre prélèvement. A toute fin utile, la MSP rembourse ce prêt sur sa marge de gestion.
Ces précisions faites, la MSP, sans vouloir verser dans la polémique, saisit l'occasion pour porter à la connaissance du public les véritables motivations de ces attaques que l'auteur a préféré passer sous silence. En fait, il s'agit tout simplement de personnel, dont l'âge varie entre 65 et 82 ans et qui entend rester en poste jusqu'à la mort. Or, cela est malheureusement, impossible pour les raisons suivantes :
1-La loi fixe la limite d'âge à 60 ans
2-Nos clients exigent la présence d'agents en bonne condition physique et rejettent régulièrement les personnes âgées
3-l'Image de la société est ternie par ces personnels ne répondant plus aux exigences du métier de la sécurité
4- le maintien de ses personnels prive d’emploi de nombreux retraités qui sont encore jeunes et mieux indiqués pour l’exercice des tâches de sécurité.
5-la MSP ne pourra, en aucun cas, continuer à soumettre des personnes âgées à des conditions d'emploi pouvant leur porter les plus graves préjudices. En effet, leur état de santé ne leur permet plus d'exercer les tâches pour lesquelles ils ont été recrutés.
Enfin, après leur départ, la MSP a procédé au recrutement de 120 agents encore en mesure de s'acquitter convenablement de leur devoir, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour les nombreux personnels fraichement retraités qui ne cessent de s’amasser devant les associations des différents corps des forces armées et sécurité.
La Direction de la Communication