Finalement, une très longue maladie a eu raison de notre très aimable confrère l'un des pionniers de la presse, Amar Ould Bouhoubeini dont le décès a été annoncé ce lundi 18 avril 2016 à Nouakchott. Le défunt était l’un des premiers journalistes de la télévision nationale dont il fut directeur adjoint et où il animait des émissions particulièrement suivies, liées des sujets ayant rapport avec tous les aspects de la vie nationale. Le défunt était un cadre du ministère de la communication et des relations avec le parlement. Amar Ould Bouhoubeini était un homme avenant dont la ‘’Jemaa ne se désoeuvrait’’ jamais grâce aux croustillantes anecdotes dont il avait le secret. Un homme paisible et courtois qui a servi toute sa vie durant son pays avec une grande abnégation et un dévouement sans limite. C’est avec un grand courage que notre regretté confrère a fait face à cette terrible maladie qui l’a enfin terrassé. A jamais. A sa famille éplorée, à la presse sensiblement diminuée, au peuple mauritanien qui vient de perdre l’un de ses dignes fils, tous les journalistes du Calame présentent leurs sincères condoléances et prient Allah le Puissant et Miséricordieux d’entourer le défunt de toute sa bonté et de l’accueillir dans son vaste Virdouss entre les Prophètes, les Saints et les Justes. Amine.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !