La mobilisation a fini par payer. Babacar Baye N’Diaye et Jedna Deïda ont recouvré, ce vendredi 8 avril, la liberté quelques heures après la forte mobilisation de leurs confrères épaulés par des artistes, des avocats et des personnalités de la société civile. Ils ont bénéficié d’une liberté provisoire. Nos deux confrères ont accédé à la requête formulée par le régisseur de la prison civile de Nouakchott. Après avoir apposé leurs paraphes et quelques formalités d’usage, ils sont sortis de la prison.
Des journalistes de la presse mauritanienne ont observé des sit in de protestation devant la prison civile de Nouakchott, puis après devant le parquet, le ministère de la justice et enfin devant le ministère des relations avec le parlement et la société civile.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !