Après Vingt ans (20) ans de service au secrétariat du ministère de la santé et à la Direction de l’hôpital Sabah, j’ai décidé volontairement de rentrer en 1986 à Boghé pour me rapprocher de la famille et rendre service aux populations locales.
En Juillet 1986, j’ai créée un secrétariat public et formé beaucoup de Jeunes (filles et garçons) dans les domaines de la dactylographie, l’archivage de documents, l’organisation et la gestion de secrétariat.
Conscient des difficultés auxquelles les populations sont confrontées en matière d’Etat Civil, j’ai décidé d’intégrer en 2006, la Commune de Boghé où je suis recruté comme agent d’Etat Civil Temporaire pour Rendre service à la Communauté.
Dans cette mission de volontariat et d’aide aux populations Boghéennes en vue de l’épanouissement des citoyens et le Développement du pays, j’ai été fatalement atteint en Novembre 2015 d’une rétention urinaire (Prostate) qui a occasionné mon évacuation sanitaire sur Nouakchott, pour y subir mes premiers soins.
Malgré mes connaissances du secteur de la Santé où j’ai effectué plus de 20 ans de service, comme évoqué plus haut, je n’ai jamais été au courant de l’existence et encore moins de l’importance du centre national d’oncologie (CNO) à Nouakchott.
Le hasard a fait que je sois évacué sur Nouakchott pour me rendre compte de son importance pour le citoyen mauritanien et de remercier le Président de la République, son excellence Mohamed ould Abdel Aziz pour avoir initié et décidé de la création d’une telle structure.
En effet, mes premiers soins se sont malheureusement soldés par une opération qui n’a pas réussi et s’est transformée en début de cancer.
Ne disposant pas d’assurance maladie (CNAM) et encore moins de moyens financiers suffisants me permettant de faire face à cette fatalité, je suis resté figé et ne sachant plus à quelle porte taper.
Découragé et perdant tout espoir de solution, mon médecin traitant m’orienta au centre national d’oncologie de Nouakchott pour rencontrer le DG de l’Institution qui n’a pas hésité, après m’avoir écouté, à me faire prendre en charge au sein de l’établissement pour une période de trois mois, renouvelable.
Il donna immédiatement instruction à son chef du personnel pour m’acheter une injection d’un produit de Zoladex 10,8mg d’une valeur de 180.000UM.
Aujourd’hui, l’espoir de vie est retrouvé grâce à Allah et à la mise en place de ce centre sur le sol National, géré par un Professeur compétent, honnête et respectueux des règles de déontologie médicales exigées, dès l’ouverture du Centre par son excellence, Mohamed ould Abdel Aziz, Président de la République.
Ce Compatriote, directeur général du CNO n’est autre que le Pr Moustapha ould Mohamedou qui, dès sa prise de fonction et pour mieux servir les patients s’est entouré d’une équipe médicale dynamique, ponctuelle et soucieuse de l’épanouissement et du bien être des malades.
De plus, il n’est pas étonnant dans les couloirs du centre de rencontrer des patients et accompagnants qui dans leurs discutions témoignent de ses compétences, sa disponibilité et sa générosité, car ce compatriote ne cesse de rassurer les malades en détresse et de leur donner force et espoir de vivre encore longtemps.
Enfin, je saisis l’occasion, à travers cette note pour présenter ma reconnaissance et mes sincères remerciements au DG du CNO, à son personnel qui m’ont bien accueilli et m’ont fourni tous les soins nécessaires me permettant de retrouver ma famille et de reprendre mes activités.
Nouakchott, le 04/04/2016
Guèye Ibrahima dit Dierry,
agent d’Etat Civil à la mairie de Boghé.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !