L’Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité présidentielle va entreprendre une campagne de réimplantation de ses structures. Elle multiplie les réunions de ses instances dirigeantes pour l’élaboration du programme et les documents y afférents. Cette campagne, qui intervient dans un climat politique morose, serait, à en croire des sources proches de cette formation politique que d’aucuns qualifient de « PRDS-bis », pourrait être l’occasion de dépoussiérer les listes de ses nombreux adhérents. La direction du parti voudrait dégraisser le gros mammouth et disposer, enfin, d’une liste « respectable » d’adhérents. Toujours selon nos informations, la carte d’adhésion sera, désormais, vendue à 1000 UM, ce qui est loin d’être à la portée du citoyen lambda, surtout en cette période de dèche.
Que feront alors les élus et cadres du parti ? Vont-ils casquer pour se (re)constituer une base ? S’acheminerait-on vers une espèce de système à « grands électeurs » seuls capables de mobiliser, en déboursant pour l’achat des cartes, les unités de base acquises à leur « dévotion » ? Les batailles rangées de tendances, au sein de l’UPR, en disparaîtraient-elles ? Lors de sa première campagne d’implantation, le parti eut du mal, on s’en souvient, à imposer une quelconque discipline à ses adhérents. Certaines sections, comme celle de Maghama, accusèrent de gros retards dans leur mise en place. La lutte faisait rage, entre deux, voire plus, tendances… Les ouguiyettes auront-elles raison de ces bisbilles ? Au final, pratiques fameuses ou…mafieuses ?