Invité de la télévision privée Mourabitoune, le dimanche après midi, le président de Touche Pas à Ma nationalité (TPN), Dr Alassane Dia affirme que « la rive droite du fleuve Sénégal et les quartiers de Sebkha et D’El Mina de Nouakchott sont des zones de non droit ». Pour étayer son assertion, le président de TPN avance le refus par les autorités administratives, de l’état civil notamment de recenser les populations locales conformément aux instructions proclamées par le gouvernement. Conséquence de ce refus, ajoute Dr Dia, de nombreux écoliers candidats au baccalauréat finissent par quitter l’école au grand dam de leur parents, tandis que d’autres sont cloués chez eux parce qu’ils ne peuvent pas voyager faute de pièces d’identité alors qu’au nord et à l’est du pays, leur concitoyens maures se font recenser aisément. C’est vous dire que dans ce pays, les citoyens ne jouissent pas des mêmes droits, que notre organisation dénonce et combat.
Relativement aux quartiers populeux d’El Mina et de Sebkha, le président de TPN s’offusque des tracasseries sécuritaires que les forces de sécurité font subir aux paisibles citoyens qu’on oblige à ne plus rester devant leurs maisons, entre 19 H et 22 h, à défaut de les rafler et de les parquer dans des voitures pour les garder au frais ou les conduire loin de leur domicile. Rebondissant, Oumar Sidi Bâ croit savoir que ces rafles s’expliquent par la présence de bandits dans ces quartiers. Un avis que ne partage pas son invité qui déplore, qu’en dépit de la présence de ces forces de sécurité, les meurtres, vols et viols sont quotidiens dans ces quartiers et ailleurs à Nouakchott.
Pour le journaliste Oumar Sidi Bâ, il s’agirait de cas isolés ou de cas commis par des éléments zélés et dont les autorités ne sont pas au fait. Le président de TPN rétorque : "tout ce qui se passe dans ce pays est connu par les autorités et au premier chef, le président de la République."
Revenant sur la scission de TPN, le président Dia rappelle à son interlocuteur que, si par le passé cela s’est produit, aujourd’hui, il y a qu’un TPN parce que presque tous ceux qui avaient quitté sont revenus après une rencontre retrouvaille, organisée en 2013.
Répondant à la question relative à la présence peu visible de TPN sur le terrain, le président fait comprendre que son organisation travaille beaucoup sur le terrain, qu’elle organise des missions de sensibilisation et d’informations aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays.
Interrogé sur les rapports entre IRA et TPN, le président Dia indique que les rapports sont bons et que les deux travaillent en concertation dans le cadre de la lutte pour la défense des droits de l’homme.
Sur la création de la coalition pour l’action contre la discrimination raciale et l’exclusion (CADRE) qui vient d’être créée par plusieurs organisations et qu’il préside d’ailleurs, le président de TPN indique qu’il s’agit de mutualiser les forces pour combattre ces maux que connait la Mauritanie, et que cette structure est ouverte à tous les citoyens partageant ses objectifs. Même les maures, demande le journaliste ? Mêmes les maures s’ils se sentent victimes de l’exclusion et s’ils sont soucieux de la justice et l’égalité des citoyens de ce pays. Et Dia d’ajouter: "nous ne combattons une composante spécifique du pays, mais un système qui travaille pour l’arabité du pays, qui opprime et exclut les autres composantes."
Dr Alassane Dia, président de TPN sur la TV Mourabitoune:
« La vallée droite du fleuve Sénégal et les quartiers d’El Mina et de Sebkha à Nouakchott sont des zones de non droit »
Invité de la télévision privée Mourabitoune, le dimanche après midi, le président de Touche Pas à Ma nationalité (TPN), Dr Alassane Dia affirme que « la rive droite du fleuve Sénégal et les quartiers de Sebkha et D’El Mina de Nouakchott sont des zones de non droit ». Pour étayer son assertion, le président de TPN avance le refus par les autorités administratives, de l’état civil notamment de recenser les populations locales conformément aux instructions proclamées par le gouvernement. Conséquence de ce refus, ajoute Dr Dia, de nombreux écoliers candidats au baccalauréat finissent par quitter l’école au grand dam de leur parents, tandis que d’autres sont cloués chez eux parce qu’ils ne peuvent pas voyager faute de pièces d’identité alors qu’au nord et à l’est du pays, leur concitoyens maures se font recenser aisément. C’est vous dire que dans ce pays, les citoyens ne jouissent pas des mêmes droits, que notre organisation dénonce et combat.
Relativement aux quartiers populeux d’El Mina et de Sebkha, le président de TPN s’offusque des tracasseries sécuritaires que les forces de sécurité font subir aux paisibles citoyens qu’on oblige à ne plus rester devant leurs maisons, entre 19 H et 22 h, à défaut de les rafler et de les parquer dans des voitures pour les garder au frais ou les conduire loin de leur domicile. Rebondissant, Oumar Sidi Bâ croit savoir que ces rafles s’expliquent par la présence de bandits dans ces quartiers. Un avis que ne partage pas son invité qui déplore, qu’en dépit de la présence de ces forces de sécurité, les meurtres, vols et viols sont quotidiens dans ces quartiers et ailleurs à Nouakchott.
Pour le journaliste Oumar Sidi Bâ, il s’agirait de cas isolés ou de cas commis par des éléments zélés et dont les autorités ne sont pas au fait. Le président de TPN rétorque : "tout ce qui se passe dans ce pays est connu par les autorités et au premier chef, le président de la République."
Revenant sur la scission de TPN, le président Dia rappelle à son interlocuteur que, si par le passé cela s’est produit, aujourd’hui, il y a qu’un TPN parce que presque tous ceux qui avaient quitté sont revenus après une rencontre retrouvaille, organisée en 2013.
Répondant à la question relative à la présence peu visible de TPN sur le terrain, le président fait comprendre que son organisation travaille beaucoup sur le terrain, qu’elle organise des missions de sensibilisation et d’informations aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays.
Interrogé sur les rapports entre IRA et TPN, le président Dia indique que les rapports sont bons et que les deux travaillent en concertation dans le cadre de la lutte pour la défense des droits de l’homme.
Sur la création de la coalition pour l’action contre la discrimination raciale et l’exclusion (CADRE) qui vient d’être créée par plusieurs organisations et qu’il préside d’ailleurs, le président de TPN indique qu’il s’agit de mutualiser les forces pour combattre ces maux que connait la Mauritanie, et que cette structure est ouverte à tous les citoyens partageant ses objectifs. Même les maures, demande le journaliste ? Mêmes les maures s’ils se sentent victimes de l’exclusion et s’ils sont soucieux de la justice et l’égalité des citoyens de ce pays. Et Dia d’ajouter: "nous ne combattons une composante spécifique du pays, mais un système qui travaille pour l’arabité du pays, qui opprime et exclut les autres composantes."