Le gouvernement mauritanien et l’Union Européenne (UE) ont décidé de proroger le protocole de pêche liant les deux (2) parties jusqu’au mois de décembre 2014, au terme d’un troisième round de négociations engagées à Nouakchott mardi dernier.
Signé le 31 juillet 2012, le précédent accord de pêche est arrivé à expiration ce vendredi 1er août 2014.
Ce protocole portait sur « la pêche aux espèces de surface (crevettes et pélagiques) dans une zone située entre Nouakchott et la frontière maritime avec le Sénégal (Sud) jusqu’à 10.000 miles des côtes, pour une redevance de 400 euros par tonne de prise.
Ainsi, 69 bateaux de la flotte européenne sont autorisés à continuer la pêche dans les eaux mauritaniennes jusqu’au 15 décembre 2014.
A l’occasion des 3 rounds de négociations pour le renouvellement du protocole de pêche en 2014, les deux parties ont buté sur la date d’entrée en vigueur de l’accord 2012.
Ce qui explique le choix de permettre la prolongation des délais jusqu’au 15 décembre 2014 au profit de 69 bateaux n’ayant pu entamer les activités de pêche juste après la signature de l’accord 2012.
Pour une compensation financière annuelle de 114 millions d’euros, environ 110 navires européens étaient autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction mauritanienne pour environ 320.000 tonnes de poissons à l’exclusion des poulpes, pendant une période de 2 ans renouvelable, selon les termes de l’accord arrivé à expiration.
Celui-ci était présenté comme « très favorable » par les autorités de Nouakchott.
Une thèse battue en brèche par certains spécialistes à la fois sur le plan financier et de l’impact dans la transformation du secteur.