Lancement du projet « agir pour les femmes fistuleuses de Mauritanie »

27 January, 2016 - 16:56

La salle de réunion de l’Hôtel Wissal a abrité ce mercredi matin, la cérémonie de lancement officiel du projet  « agir pour les femmes fistuleuse  Mauritanie », dénommé AF3M.

Dans son discours de bienvenue, Mme Halima  Ahmed Taleb, présidente de l’association pour l’éducation et la santé de la femme et de l’enfant (AESFE) s’est d’abord réjouie du partenariat  qu’elle espère fructueux entre son organisation et la Banque Islamique de développement.  La présidente de l’AESFE  s’est ensuite  engagée à  «travailler d’arrache/pied pour sensibiliser sur ce phénomène afin de sortir les victimes de la souffrance, de l’exclusion et de la privation». L’AESFE prévoit,  dans ce cadre,  de  prendre en charge certaines d’entre elles  pour assurer  leur intégration sociale. Mint Ahmed Taleb a profité de l’occasion pour remercier les pouvoirs publics qui n’ont ménagé aucun effort pour  les facilités qu’ils ont accordés à son organisation.

Concrètement, précise Dr Moctar Ould Moukhaitri, chef du projet,  AF3M  va contribuer  à sortir  du silence et de l’oubli, les nombreuses victimes de cette maladie honteuse et souvent cachée grâce à des campagnes de sensibilisation soutenues, au renforcement des capacités du personnel de santé pour leur permettre de prendre en charge les cas de fistules, mais aussi  d’octroyer  à ces femmes des  activités génératrices de revenus.

Fuit d’un partenariat entre l’AESFE et la banque islamique de développement, ce projet vise donc à sortir du silence et de l’oubli de  nombreuses  femmes qui souffrent dans le silence de cette maladie honteuse, de les intégrer socialement et économique.

Le projet cible les 2 Hodhe, l’Assaba et Nouakchott ; elle ambitionne de toucher toute l’étendue du territoire.

 

La cérémonie du lancement s’est déroulée  en présence du conseiller du ministre des relations  avec le Parlement  et de la société civile, du représentant de la BID et du président de la plate forme des acteurs non étatiques et de nombreuses ONG du secteur.