La salle de réunion de l’Hôtel Wissal a abrité ce mercredi matin, la cérémonie de lancement officiel du projet « agir pour les femmes fistuleuse Mauritanie », dénommé AF3M.
Dans son discours de bienvenue, Mme Halima Ahmed Taleb, présidente de l’association pour l’éducation et la santé de la femme et de l’enfant (AESFE) s’est d’abord réjouie du partenariat qu’elle espère fructueux entre son organisation et la Banque Islamique de développement. La présidente de l’AESFE s’est ensuite engagée à «travailler d’arrache/pied pour sensibiliser sur ce phénomène afin de sortir les victimes de la souffrance, de l’exclusion et de la privation». L’AESFE prévoit, dans ce cadre, de prendre en charge certaines d’entre elles pour assurer leur intégration sociale. Mint Ahmed Taleb a profité de l’occasion pour remercier les pouvoirs publics qui n’ont ménagé aucun effort pour les facilités qu’ils ont accordés à son organisation.
Concrètement, précise Dr Moctar Ould Moukhaitri, chef du projet, AF3M va contribuer à sortir du silence et de l’oubli, les nombreuses victimes de cette maladie honteuse et souvent cachée grâce à des campagnes de sensibilisation soutenues, au renforcement des capacités du personnel de santé pour leur permettre de prendre en charge les cas de fistules, mais aussi d’octroyer à ces femmes des activités génératrices de revenus.
Fuit d’un partenariat entre l’AESFE et la banque islamique de développement, ce projet vise donc à sortir du silence et de l’oubli de nombreuses femmes qui souffrent dans le silence de cette maladie honteuse, de les intégrer socialement et économique.
Le projet cible les 2 Hodhe, l’Assaba et Nouakchott ; elle ambitionne de toucher toute l’étendue du territoire.
La cérémonie du lancement s’est déroulée en présence du conseiller du ministre des relations avec le Parlement et de la société civile, du représentant de la BID et du président de la plate forme des acteurs non étatiques et de nombreuses ONG du secteur.