Nouakchott abrite depuis ce mardi 28 septembre un atelier de formation sur « la couverture médiatique des événements terroristes » d’une durée de 4 jours.
Cette rencontre est organisée par l’Institut Mauritanien d’Etude Stratégique (IMES), une institution publique sous la tutelle du ministère des affaires étrangères et de la coopération.
Elle réunit une quarantaine d’acteurs issus des rangs des forces de sécurité (armée, gendarmerie, police), de la justice, du commandement de l’administration territoriale et des médias, ressortissants des États du Groupe cinq (G5) du Sahel.
Ces pays sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
L’enjeu de la rencontre est de débattre d’une approche globale adéquate pour la couverture médiatique des événements liés au phénomène et aux actes terroristes au niveau sous régionale, tout en évitant le piège de la propagande au profit du discours extrémiste violent.
Ainsi, la rencontre traite « du contenu, de la portée et des limites dans le traitement de l’information. Les contradictions conflictuelles entre les impératifs du pouvoir et ceux des groupes terroristes dans l’approche du traitement médiatique.
Le décryptage des actes terroristes les plus courants: attentat à l’explosif, enlèvement, assassinat, prise d’otages, détournement et destruction d’aéronefs, attaque à main armée, mutilation, incendie criminelle, qui feront l’objet de larges débats », selon un document.
Par ailleurs, les participants auront à échanger sur les caractéristiques de la menace du crime organisé et du terrorisme au Sahel. L’institution militaire, le terrorisme et les médias : entre le secret- défense et le droit à l’information du public. Le professionnalisme des journalistes face à la censure des lois anti terroristes.
Le G5 du Sahel, créé en février 2014 à Nouakchott, a pour objectif la mise en place d’un cadre de coordination des efforts pour un développement global et la lutte contre les menaces sécuritaires (terrorisme et crime transnational).
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !