Mohamed Lemine Ould Dhehbi, le directeur général du Patrimoine de l'Etat, et le Directeur Général du Parc National du Banc d’Arguin (PNBA)- ont signé jeudi dernier, une convention de rétrocession d’un montant de 175.000 euros « pour la réalisation d’études scientifiques dont l’objectif est d’évaluer les services rendus par les écosystèmes ».
Cette convention rentre dans le cadre de la mise œuvre d’un accord précédent paraphé le 31/12/2013 et par lequel l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) ont octroyé au BACoMaB une subvention d’un montant global de 3,7 millions d’euros, destinés à la capitalisation du fonds fiduciaire pour un montant de 3,5 millions d’euros.
Le reliquat de 2 millions d’euros devant être consacré aux études préliminaires et à une série d’autres actions.
Les études préliminaires visent « l’évaluation économique de l’écosystème du Banc d’Arguin, notamment sa contribution au renouvellement des principaux stocks halieutiques exploités par la pêche artisanale et industrielle à l’extérieur du parc, ainsi qu’à l’évaluation de la capacité de stockage du carbone sur la partie marine du PNBA ».
La signature de cette convention témoignage de l’intérêt accordé par la Mauritanie et la France à la protection et à la conservation de la biodiversité marine et du PNBA, site classé patrimoine mondial de l’UNESCO et zone de grande importance biologique.
Le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA), un des plus grands d’Afrique de l’Ouest, est une réserve naturelle couvrant un tiers du littoral mauritanien, avec une surface de 12.000 km2 partagée entre une partie terrestre et une partie continentale.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !